Quelques images d’orpin, une plante bien adaptée aux températures extrêmes

RdV était fixé à 9h45 au village, comme tous les mardi-mercredi-jeudi, devant la fontaine près de l’office de tourisme.

Les nuages hauts qui se forment depuis 2 jours ont laissé la place à un ciel assez bleu, une météo assez lourde, et une température proche de 30°C. Pour une veille de solstice, on est pas mal.

Quelques images d’orpins jaune d’or furent capturés par ma wwoofeuse Olivia, ravie de découvrir un nouveau type de nutrition végétale, possible même lorsque la température dépasse l’acceptable pour le reste de la végétation.

En effet, l’Orpin se plaît dans les rocailles, sur les routes et dans les endroits (parfois arrosés) où le soleil cogne fort.

Fleur de lumière, Sedum acris, ne profite ni de la fraîcheur de la forêt (les arbres ne font pas seulement de l’ombre, ils réfrigérent aussi leur habitat, le rendant plus commode pour la végétation habituelle) ni de l’eau, parfois impétueuse, qui pourrait bien l’arracher à son sombre support.

Quelques images d’orpin sur le goudron

La capacité adaptative de cette petite plante permet qu’on la rencontre en ville, quand elle s’est frayé un passage à travers le goudron. L’albedo (pouvoir de réfraction d’un matériau, et ici, d’un sol) de la route avoisine 0 signifiant que celle-ci emmagasine la chaleur du soleil la journée et la relargue la nuit… Chauffant inconsidérément le milieu de vie de l’Orpin.

Pas begueule, celui-ci offre le gîte et partage sa boisson à l’angle de l’ancien magasin Rouvier, ne craignant ni le bitume, ni l’orientation de la pente vers le Sud. On rencontre entre ses pieds Laitue sauvage (jaune) et autre Sonchus oleraceus (jaune) , des oxalis (jaunes) et classique taraxacum (jaune, de son nom vernaculaire « pissenlit » ou « dent de lion ») et une ‘tite medicago lupulina. (jaune !)

Laitue sauvage un peu chafouinnée par son environnement immédiat ! Bien contente du coup de pouvoir profiter de la présence du tapis d’orpins.

Les accompagnent une euphorbe des jardins, à l’inflorescence très évoluée et de couleur verte, un carex (tige de l’épi anguleuse et non circulaire comme chez les herbes) et une asplenium, variété de fougère très aisément reconnaissable, qui a colonisé tranquillement les espaces entre les pierres du muret.

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Euphorbe. Probablement des jardins. A vérifier…
Asplenium, entre les pierres du muret. (en face du bar-restaurant L’équipe, ancien établissement de la famille Tabozzi)

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